Le cairn (ou le Kern) par Dominique Paulhiac

C’est chaque pierre de l’édifice que nous construisons en nous, vers
l’autre que nous ne connaissons pas.


Il reste unique, anonyme, silencieux…
Mais …si présent sur le chemin,
si précieux aux yeux du passant,
Il me dit qu’il est à la bonne place,
Comme chacune des pierres qui le constitue.

Nul ne semble pouvoir le détruire.
Ni le vent, ni la foudre, ni l’animal sauvage
Ni l’homme, même en colère…ni la femme solitaire
Car ils poseront leur regard et, à l’instant, sans un mot
ils comprendront, puis ajouterons leur pierre.

C’est le résumé silencieux de l’essentiel…qui nous relie
Qualité profonde d’une attention au monde:
gardien fidèle et silencieux de l’espace,
Je m’en remets à la main habile et anonyme,
qui sait tracer des signes…
Et redonne au simple caillou foulé par le pied
la noblesse érigée d’une sentinelle qui veille…
…Inlassablement sur les nuits de l’homme.

J’irai sur la montagne ou dans le désert…
Revoir le kern au soleil couchant,
et me nourrir de son rayonnement
s’il n’y est plus, qu’importe je fermerai les yeux ..
…quoi qu’il en soit du temps qu’il fait dehors…il demeure

Au-dedans de nous même.kern-d--sert-voeux-O8.jpgCe texte est de mon amie Dominique Paulhiac à qui j’adresse d’affectueuses pensées

Une réflexion sur « Le cairn (ou le Kern) par Dominique Paulhiac »

  1. que ce cairn te donne la sérénité, le courage et la force pour l’année 2008.
    prend bien soin de toi

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