Des amants

Il est des jours comme ça c’est souvent le dimanche
Où finissant un cycle je voudrais me poser
Dans le creux de tes seins là où ta peau est blanche
Et attendre demain que lundi soit levé


Et puis dans le tourment des émotions naissantes
Je couvrirai ton corps de mille et un baisers
Pour  y goûter l’odeur des saveurs indécentes
Et sentir les frissons  monter de tous côtés


Une fois que nos corps se seront épuisés
Après bien des assauts dans l’étreinte finale
Nous nous reposerons dans nos bras enlacés


Nous goûterons l’ivresse ineffable et totale
Des amants  et des cœurs perdus dans l’absolu
Retrouvant tout à coup le bonheur imprévu

 

Jean-Charles Theillac