Je pense à toi…Jacques SERVIER

Quand je lis et entends Irène Frachon, je pense à toi.
Quand le souffle me manque, je pense à toi.
Quand les médecins estiment une dyspnée d’effort de grade II à III, je pense à toi
Quand j’apprends que mon espérance de vie sera moindre, je pense à toi.
Quand mon cœur fibrille, je pense à toi.
Quand je me rase, je pense à toi.
Quand je saisis chaque matin et soir ma « valise » de médicaments, je pense à toi.
Quand je vais au labo, trop souvent, je pense à toi.
Quand les veines de mes bras sont indurées, je pense à toi.
Quand j’entre dans une pharmacie, je pense à toi.
Quand j’ai des difficultés à tenir mon INR, je pense à toi.
Quand le soir venu, dans le silence, mes valves claquent, je pense à toi.
Quand par accident en mangeant des chips à l’apéro d’un soir, je blesse ma langue. Le sang coule, coule, jusqu’au lendemain après-midi, et qu’il me faut l’intervention dans un service
d’urgence, d’un ORL pour faire un point suture sur la langue, je pense à toi. Quand il m’arrive de me blesser la joue, (appareil dentaire agressif) le sang coule toute la nuit
et mon oreiller s’en souvient, je pense à toi.
Quand je vais pisser toutes les heures, jour et nuit, à cause de la dose de diurétique journalière pour pallier les risques d’œdème, je pense à toi.
Quand je dois surveiller ma tension pour quelle ne s’emballe pas, je pense à toi.
Quand je ne peux plus consommer d’aliments riche en vitamine K, je pense à toi.
Quand je prends conscience que ces traitements et ses effets secondaires me sont imposés
jusqu’à la fin…de ma vie, je pense à toi.
Quand la sexualité n’est plus qu’un souvenir, je pense à toi.
Quand la fatigue me tombe dessus, atteignant vite l’épuisement (syndrome du sac de sable), je pense à toi.
Quand ma survie ne dépend que d’une petite pile électrique, et que j’en prends conscience, je pense à toi.
Quand je songe à ce qu’aurait pu être ma vie sans le médiator; je pense à toi.
Quand je pense aux conséquences financières, aux coûts supportés par la Solidarité nationale, aux gains que tu as engrangés, je pense à toi.
Quand j’observe l’attitude sans vergogne montrée au Tribunal de Nanterre par ton entourage et tes avocats, je pense à toi.
Quand l’anxiété me gagne en songeant à l’espérance de vie à quinze ans qui est diminuée de moitié, et que ton seul souci aujourd’hui est de gagner du temps, je pense à toi.
Quand je songe à la haine qui me dévore, je pense à toi.
Quand je vois la morgue que déploie ton entourage, je pense à toi.
Quand je regrette de ne pas être resté auprès des miens dans ce Pays Basque que j’aime à cause de ton putain de médiator, je pense à toi, ESCROC.

 

Ose un peu me poursuivre pour t’avoir qualifié « d’escroc », je suis en légitime défense.

 

La véritable « légitime défense » serait de venir à l’audience te donner une gifle symbolisant réparation de tout le mal que tu as fait à des fins de mercantilisme éhonté et surtout de mettre ma main sur la gueule de ta porte-parole qui ne sait pas mesurer le poids de ses paroles mais qui je pense apprécierait le poids de mes cinq doigts.

 

A force de penser à toi, j’ai de la compassion. Ton chemin arrive à terme et l’épreuve que tu traverses, n’a d’égal qu’une partie des souffrances cumulées par les uns et les autres, par ceux qui ne sont plus… et ça fait du monde.

 

Toutes les sommes d’argent ne viendront pas réparer les effets de ce POISON, quoique, on peut en parler… à bientôt.

-Vade retro apotheca veneficus –

 

Paris le, 25 mai 2012

editions-dialogue.fr

Une réflexion sur « Je pense à toi…Jacques SERVIER »

  1. L’agriculture était la clé du développement dans la montée de la civilisation humaine sédentaire, où l’agriculture de domestiques espèces créées excédents alimentaires qui ont nourri le développement de la civilisation. L’étude de l’agriculture est connue comme la science agricole.

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