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Haïkus écrits en avril 2022

43. Debout la France
Dit l’un, Assis La France
Dit l’autre, Couché

44. Tant de conditions
Mises pour être utiles
Ça sent l’arnaque.

45. Mes pauvres yeux
Avez-vous le diable
Pour ne plus te voir ?

46. Des dents en bois dur
Des yeux en RTT
À part ça, las, tout va bien.

47. En Russie, ça caille
Il faut chauffer les troupes
Vive les bordels.

48. Un orgasme sec
Il paraît qu’il existe
Est-ce un gag en pleur ?

49. Des troupes massées
Aux confins de l’espace
Vladimir lit-on !

50. Au parc Montsouris
Des petits rats gambadent
Hilares, les loups guettent.

51. Cruel dilemme
Taubira ou n’ira pas
À moins que Taub-la

52. Un ange m’a dit
J’en ai assez de passer
Je me mets en « off ».

53. Vain Dieu ou Vingt dieux
C’était une exclamation
Lancée par les vieux.

54. Les géomètres
Est-ce un rond, un triangle
Et le carré long ?

55. Mieux de ne pas voir
Est de ne pas entendre
Pour te respirer.

56. Il y eut la Lune
Il y aura le cochon
Un cœur inter race.

57. Un cœur de cochonne
N’est-il pas préférable
À celui d’un con ?

58. Quand je n’ai plus soif
Je freine des quatre verres
Sans en casser un.

59. Le temps passe, d’accord
Moi, j’attends qu’il repasse
C’est mieux pour les plis.

60. Gloria s’est tue
Elle est passée ce matin
Elle ne repassera pas.

61. Le mot désespoir
Il y a le mot espoir
Et dans désamour ?

62. Jeanne l’immolée
Sainte et ceinte Jeanne d’Arc
Tes voix étaient vraies.

Jean-Charles THEILLAC

Gloria

Par un petit matin d’avril, tu es partie,
Vers d’autres rivages, d’autres « Pais Vasco ».
Ta dernière escale fut « Leïola Berri »,
Plus près de tes enfants Alvarez ou Calvo.

Gloire à toi Gloria, ton âme a su monter,
Des sphères célestes, des degrés lumineux,
Jusqu’au firmament, des anges de bonté,
Dont tu sauras séduire ces êtres bien heureux.

Adieu Madame, Adieu Gloria.
Ces flammes de bougies resteront dans nos coeurs,
Souvenirs d’agapes et de joyeux repas,
Adieu Gloria, veillez sur nos bonheurs.

Aide nous à chasser de là-haut, où vous êtes,
Ces gros nuages gris qui planent sur nos têtes.

Jean-Charles Theillac
2 avril 2022

Haïkus écrits en janvier 2022

33. Devient-on sage
À se connaître soi-même
Au prix de sa vie ?

34. Je ne connais pas
Et donne ma langue au chat
Mais comment le dire ?

35. Je t’aime tant pis
Tu ne m’aimes pas, tant mieux
Mais l’aimance est là.

36. Dans le puits gît l’eau
Et la vérité s’y noie
Descendons-y vite.

37. Un parfum pour femme
Laisse une trace d’aura
Ou d’âme autour d’elle.

38. Noël au balcon
Pâques en avril aux tisons
Mort aux cons gelés.

39. Pour qui ne se voit
Une loupe peut grossir
Ce qui ne se voit.

40. Une âme est passée
Par le trou de la serrure
Comment a-t-elle fait ?

41. Un chat a tenté
Mais n’y est pas arrivé
Présomptueux chat.

Jean-Charles THEILLAC

MACRON qui mal y pense

Ma belle Picardie, tes pétales de Rose  
S’envolent au printemps, arrachés par la prose  
Incongrue et cruelle d’un satrape malin  
Connu sous sobriquet de « ‘tiot bite » ou « ouin ouin ». 

Ô Picardie chérie, terre de mes ancêtres,  
Qui ont donné leur vie pour un lopin, un mètre. 
Des plaines de la Somme aux confins de Thiérache 
« ’tiot bite » était bien loin de nos vieilles « ganaches ». 

« Roses de Picardie » chantée par Yves Montand : 
Souviens-toi min « ’tiot bite » de cette chanson-là, 
Il ne s’agissait pas d’emmerder les manants, 

Mais d’amour et de roses, d’évoquer ces temps-là. 
Tes envies min « ’tiot bite », on s’en fout, contrefout, 
N’aurais-tu pas envie de te taire, c’est tout ? 

Jean-Charles Theillac 
Eud « ’tiot bite » eud Viry 

La Prune

Ah ! Si vous connaissiez la Pru-u-u-une
Vous n’en désireriez plus qu’u-u-u-une »
Dans son poil velours, noir, soyeux et beau
Vous lançant, la queue comme un fouet : « miaôô».

C’est une chatte noire des oreilles à la queue
Avec deux grands yeux verts à l’iris aiguisé
Comme une lame doublée d’une dague effilée
Pour mieux deviner celle qui sera maître-queue.

Son port altier et fier, tête haute, queue en l’air
L’élégance féline passant sa chatière
Cette chatte poilue, douce, noire et câline

Hautaine quand il faut, souvent d’humeur badine
Capable de chasser l’intrus de son domaine
Intime et privé, pour courir la prétentaine.

Jean-Charles Theillac

Adieu les Con-Finés

Miscellanées d’haïkus

1. Qu’est-ce que la vie ?
Un ustensile à penser
Et aimer la vie.

2. De mon cœur trahi
Tiens, les clefs je te les rends
Ma porte est ouverte

3. Dieu.e existe-t-elle
Ou il ? Dans un cas temps pis
Dans l’autre, temps mieux.

4. Clignoter de l’œil
Tournicoter de l’orteil.
Risible dérision

5. Ut est comme un do
Et sa clé des chants
Rustine des airs

6. Aimer c’est souffrir
Aie, aie, aie ! mama mia
J’ai le mal d’aimer

7. La gratitude
C’est remercier l’ancêtre
Ceux d’avant-hier

8. La vie éternelle
C’est long, surtout vers la fin
La vie éternelle

9. Caresses intimes
Drolatiques et divines
Amies de l’amour

10. Sérendipité
Je t’ai trouvée par hasard
Sérendipité

11 L’âme a mal de toi
Toi qui passes et ne me vois
Au prix d’un mépris

11 Le prix du mépris
Est épris d’un pur esprit
Et repris de justesse

12. La gastronomie
C’est une affaire d’étoile
Et d’astronomie

13. Mémoire de mes yeux
A jamais gravée au fond
Comme un écriteau

14. La révolution
Un rêve en évolution
Tel un cumulus

15. Un fémur un clou
Une plaque et puis c’est tout
Vais cahin caha

16. Toi l’outrecuidant
Où vas-tu d’un si bon pas ?
En enfer d’ici

17. Haïku de blues
Haïku à boire cul sec
Haïku pied au …

18. Vaccin attendu
Au-delà d’espérance
Et convenance

19. Covid’ mon amour
Que tu ne sois pas servi
Relégué au fond

20. À Saint-Valentin
Si elle te tient la main
À la Marguerite…

21. Je n’ai pas d’humour
La preuve, je n’suis pas drôle
Désolé, ah ! ah ! …

22. J’invite un caillou
Une brebis, une fleur
À venir ce soir

23. L’avenir de l’homme
Est une terre inconnue
Décidée, ou pas

24. La vie érige haut
Tous les projets de vertu
Aptes à hisser l’âme

25. Au dernier moment
On n’habille pas nos morts
Adieu au visage

26. Les puceaux de l’âme
Sont les damnés du Bon Dieu
Et sous peu du Diable

27. Connais-toi toi-même
Aveu de notre ignorance
Et de votre orgueil

28. Dans culture y’a cul
Et alors ! S’pèce d’ob cédé
Dans concis, y’a con

29. Dame poétesse
Était-ce âme damnée
Que vos paumes dessinent

30. Boire à ta fontaine
Un élixir de jouvence
Félin et divin

31. Une pique à sot
Serait utile ici-bas
Pour clouer les con s

32. Un nu de Pablo
C’est un collage de trous
Agrémenté d’âmes

Écrits le 1er trimestre 2021
Jean-Charles Theillac

François

André Grassi aimait à composer le matin dans le jardin familial à l'ombre d'un cerisier aux côtés de François.

Y’avait un’ fois un petit chat
Qui s’appelait François.
François ? Pourquoi, on n’l’savait pas
Mais il s’app’lait François.
N’avait jamais connu son père
N’avait jamais connu sa mère
P’ t’être bien que lui n’en avait pas
Y’a des chos’s curieus’s  ici-bas.

On a beau être un petit chat
On a son quant à soi
Si on voit la vie par le bas
On n’est pas fier pour ça.
Moustaches en crocs, les yeux brillants
Il était fier comme Artaban
Il vivait comme un gros Pacha
Sans femm’s et c’est bien mieux comme ça

Mais dans son cœur de petit chat
Y’ avait un grand chagrin
Il aurait voulu êtr’ papa
De vingt chatons, ou plus, ou moins.
Il envi’ les chats de gouttières
Qui cour’ent la gueuse des nuits entières.
Mais lui, hélas il fait tintin,
Tout ça à cause d’un chirurgien

André Grassi

Le 3 décembre 2016 sur France Musique, l'émission "Etonnez-moi Benoit", Benoit Dutertre évoque avec son chroniqueur Serge Elhaïk, la carrière d'André Grassi où l'on est effectivement "étonné" et ému en l'entendant répondre à une interview d'un producteur britannique. Une évocation émouvante aussi de Jacques Brel, Susy Solidor, Lino Pirollo et René-Louis Lafforgue chantant Julie la rousse sous la direction d'orchestre d'André Grassi. Étonnant, non ?

LE PRINTEMPS

Alors que naissait #lanuitdebout j’ai filmé la croissance de deux arbres. Du 22 au 53 mars, j’ai mis en images la « révolution » de la nature au printemps. Les arbres de la Place de la République à Paris en ont fait autant, et c’est bien ainsi. Ce film est illustré musicalement par La Sacre du Printemps d’Igor Stravisky.

L’affaire MEDIATOR

LE FILM ou le combat d’une « INDIGNÉE »

LE DÉBAT

« Mon affaire Médiator »

Interview dans les studios d’ITélé en septembre 2011 par Léa Salamé et Marc Fayvelle.

Émission « Allo Docteur » de France 5

« 33 ans de médiator » par AFP TV

À bout de temps

Ce temps qui n’en peut plus d’avoir à se compter
Et compter les secondes, décompter les minutes,
Les jours les mois les ans, traces d’éternité,
Culbute dans ces temps que nos âmes rebutent.

Verrons-nous tout cet an ? Sera-t-il l’ultime ?
Sera-t-il un abîme tout habillé de temps ?
De celui que l’on tue à coup de dons intimes,
Pour ne pas trop vieillir, peut-être trop longtemps.

Un air de déjà vu et de sous-entendu,
Fera gloire aux échanges tout en palinodies.
Un temps perdu ou pas en des vœux bien dodus

Et tout aussi rompus à cette monodie.
Bonne année, bonne santé ! Vains vœux ou pieux souhaits?
Choisissez ! Ces « vains » là, ne sont pas que méfaits

Jean-Charles Theillac

Catherine Maisse

Catherine MAISSE interprète une chanson de Vincent Scotto. Les chansons de Catherine Maisse ont été éditées en CD par Matthieu Moulin (Association « 78 tours..et puis s’en vont ») . Il est disponible sur le site www.mariannemelodie.fr. Elle est accompagnée par André Grassi et son orchestre

Catherine MAISSE interprète cette chanson tirée de l’Opérette « La belle Arabelle (F. Blanche, Marc Cab – Guy Lafarge, P. Philippe). Les chansons de Catherine Maisse ont été éditées en CD par Matthieu Moulin (Association « 78 tours..et puis s’en vont ») . Il est disponible sur le site www.mariannemelodie.fr. Elle est accompagnée par André Grassi et son orchestre

Catherine MAISSE interprète « Les Roses de Saadi » (M. Desbordes-Valmore – CH. Manen, arrgts A. Grassi). Les chansons de Catherine Maisse ont été éditées en CD par Matthieu Moulin (Association « 78 tours..et puis s’en vont ») . Il est disponible sur le site www.mariannemelodie.fr. Elle est accompagnée par André Grassi et son orchestre

Catherine MAISSE interprète une chanson d’André GRASSI. (Prix de la Sacem – Deauville 1951). Les chansons de Catherine Maisse ont été éditées en CD par Matthieu Moulin (Association « 78 tours..et puis s’en vont ») . Il est disponible sur le site www.mariannemelodie.fr. Elle est accompagnée par André Grassi et son orchestre

MEDIAMOR

Le 3 juin 2013, je publiais sur mon blog le texte intitulé « Victimes et scélérats » qui se terminait par ce quatrain:

« La Justice ordinaire, à la fin  jugera.
Fulgurante et sereine, elle t’infligera
Ainsi qu’à ton engeance, un immense fatras.
Serons-nous encore là ? Victimes et scélérats. »

Depuis, après avoir signé un protocole transactionnel en août 2013, je vois que les choses ne s’arrangent pas du côté des victimes. Quant à moi, Servier m’a « cousu la bouche » : je n’ai pas le droit de m’exprimer sur le sujet. Mais je peux écrire un poème, alors…

Hommage te soit rendu, Jacques Servier, tu es mort.
C’est ainsi que la vie en finit  ici-bas.
Certains la balbutie, d’autres en jouent encor’
C’est à la fin je crois, que l’on triomphe, ou pas.

En ton nom, ton engeance à signé protocol’,
Léonin, sournois, malin, ficelé, retors,
Que j’ai signé aussi. Funeste carambol’
De ton âme damnée, mère de Médiator.

Les termes de ce texte, ne te font aucun tort.
La pilule était douce et son effet suave,
Et c’est à nous la faute, et nous étions pléthore,
D’avoir cru au remède. Nous en étions esclave.

Tant vains soient mes mots et vaines mes souffrances
Ne sont-ils pour servir que potence au gibet ?
Ton audace a trahi et terni l’espérance
D’un remède voilant tes actions au rabais.

Je pense à toi Jacques Servier, fi de ton âge,
Fi de l’égard auquel  tu aurais droit, tant pis,
Mon cœur se souviendra de ce grand sabotage,

Du souci de l’angoisse dedans ce corps flapi.

Pour solde de tout compte et de toute rancune,
Pour orner ton trépas, ces quelques mots d’humeur
Des « jouets » de ton œuvre, oubliés d’infortune,
Mais en vie et toujours,  en quête de bonheur.
Jean-Charles Theillac

« ON A MANQUÈ DE COURAGE » par le professeur Jean-François Bergman, ancien vice-président de la Commission de mise sur le marché de l’ancienne agence du médicament

La Volonté du Peuple

Une Constitution écrite, pensée, conçue
Par des constituants, de la plèbe à la haute,
Désignés par le sort d’un tirage sans faute
Nous ferait citoyens, quidam, stricto-sensu. 

Les grands embobineurs,  professionnels ou non,
Les carriéristes élus puis réélus à vie,
Aux ordres des banquiers, leurs fidèles nervis,
Rentreront dans le rang, celui de l’artimon.

Les jurés d’assises rendent bien la Justice
Au nom du peuple, ils en honorent ainsi l’éclat
D’être tirés au sort, gageant le postulat
De la devise qui orne nos frontispices.

Ils aiment le pouvoir, ce un pour cent fantoche,
Dégoulinant d’oseille et la main sur le cœur,
Nous promettent merveilles et meilleures liqueurs,
Que nous n’aurions sans eux, entre-temps ils empochent.

 Sans contrôle efficace, nous leur laissons les clés
De cette République, une et indivisible,
Insécable, affaibli, indocile, intangible.
Qu’ils mènent sans vergogne vers un destin bâclé.

Cette aristocratie, cette frange dorée
Nous entraine bien loin de la démocratie.
En conflit d’intérêt bien compris et concis,
Ils écrivent et appliquent les textes préparés.

Séparer les Pouvoirs devient une évidence.
Exercer le contrôle du peuple souverain
Sur les tirés au sort, graver la Loi d’airain,
Se retirer alors sans heurt et sans nuisance.

Elle aurait belle allure notre démocratie !
Constituants, exécutants dépareillés
Du peuple issus, révocables et surveillés,
C’est volonté du peuple dans sa suprématie.

Jean-Charles Theillac

Vous voyez ce qu’est cette barbarie !

Michel Serres sur France-Info le 12 janvier 2014

Monument aux morts Gentioux-Creuse
Monument aux morts Gentioux-Creuse

220px-Michel Serres - Espace des sciences - 15-02-2011
Michel Serres

De la Guerre de Troie à la Croix de naguère
Il n’y eu de combat plus obscène et sanglant
Que celui pour lequel,  il y aura cent ans,
Des deux côtés du Rhin, l’impitoyable guerre

Fit des millions de morts, des garçons innocents.
Ces cinquante deux mois sur les champs de batailles,
Des milliers de garçons périront chaque jour.
Sans connaître la vie, ni savoir de l’amour,
Dans la boue des tranchées, connurent la mitraille
Les obus et les gaz, vrais héros pour toujours.

J’apprenais chaque année, des vivants et des morts,
L’inventaire en mémoire, de ceux pour la Patrie.
Étendards, oriflammes, fanfare en batterie.
Allusion était faite, l’Indochine, les remords,

La peur enflait alors dans le cœur des conscrits.
Un siècle de haine et d’horreurs partagées,
N’auront calmés tyrans et patentés despotes.
Chair à canon d’antan devenue anecdote,
Destinés à survivre dans un monde en danger
Échappant à la faux des faucheurs de vote.

Pour rien, tout ça ? Doit-on abdiquer la raison ?
Doit-on douter du réveil des consciences,
De la démocratie, braver l’obsolescence ?
Si funèbre soit-elle, en dire l’oraison,
Elle viendra bien tôt, consacrer l’Alliance.

Ô philosophe aimé, ton propos me harcèle,
Il casse mes pensées jusqu’au fond de mon âme.
Indigné, agacé, révolté des infâmes
Qui sont devenus fous et méritent tutelle.
Unissons nos efforts et faisons-en réclame.

Jean-Charles Theillac

Remarques :
Les victimes de la nouvelle guerre économique ne figureront jamais aux frontons des Monuments aux Morts mais n’en seront pas moins morts, broyés par la nouvelle barbarie financière. En faire le constat, ne modifiera en rien, l’effet de la cupidité des hommes : des millions de victimes, encore !...

L’agonie d’un espoir

Rouen.jpg
Détail d’une oeuvre de Jean-Claude Paulhiac

Ce siècle n’en finit pas d’agoniser, de geindre
Et peine à se résoudre à l’égout de l’Histoire.
Cette année deux mill’ treize, mollit jusqu’à éteindre
Un siècle d’insouciance chargé de nonchaloir.

Il restera marqué par l’absurde, le stupide,
Le cupide des hommes hantés par leur crédit,
Leur lopin, leur larcin, soucieux du morbide
Au point d’en savourer la grande comédie.

Ira-t-elle encor’ loin, cette farce et attrape ?
Le déclin et la chute nous surprend et nous tue.
Nos espoirs, nos folies, vont passer à la trappe
De l’Histoire des Hommes dans un sanglot confus.

C’est l’œuvre des humains dans un temps arrêté.
Mais l’Homme au singulier dispose de génie
Pour éclairer le monde et non le bâillonner,
Prophète ou bien-penseur, esprit libre infini.

Cet an nouveau surgit et nous portons le deuil
De nos souhaits passés et de nos vœux stériles.
Certitudes enfouies dans la poix de l’orgueil,
Périront doucement en vérités fossiles.

Ô citoyen chagrin, un à un épaulé,
Un à un colibri, conquerront notre monde !
Notre part est vitale, maîtresse et contrôlée,
Avançons vers demain, pour une vie féconde.

Jean-Charles Theillac

M. Paul Jorion sur France-Culture invité de matinales de Marc Voinchet met les pieds dans le plat.

 

« Lexique amoureux » des adjectifs dans la poésie

« Les Adjectifs dans la poésie » en PDF 

 

Les auteurs :

Charles Baudelaire                 Les Fleurs du mal 

Arthur Rimbaud                     Poésies 

Alphonse de Lamartine         Les Méditations

Stéphane Mallarmé                Poésies

Paul Verlaine                          Poèmes saturniens

Nicolas Boileau                      Les Embarras de Paris

Victor Hugo                            Les Contemplations

Victor Hugo                            Ruy Blas

Pierre Corneille                      Le Cid

Jean Racine                            Andromaque

Jean Racine                            Phèdre

 

                                                                                                                                    

                                Les autres adjectifs Les autres adjectifs à télécharger en PDF