Le sonnet du jour : tristes eaux

On reparle à nouveau du devoir d’ingérence
Pour sauver de la mort des milliers de Birmans
Victimes d’un cyclone et d’un gouvernement
De militaires fantoches, en pleine déserrance.


Ces pauvres gens, birmans, nous attendent et nous prient
De sauver leurs enfants par des vivres et du riz,
Magne-toi mon Nanard, l’affaire va aller loin
Met Sarko sur le coup, il va en faire du foin !


Bras ballants, bien au chaud, dans nos douces chaumières,
On « enterr’ » les cadavres, à mêm’ les tristes eaux.
Pour ne pas regarder et baisser les paupières,


Réagir, mais comment devant un tel fléau !
On en fera un film  ou encore un bilan,

Bien petits sont les hommes et bien faible l’élan.

 Jean-Charles Theillac
8 mai 2008

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