En ch’ti : le diseu
De « bavard » à diseu, comme les tragédiens
Il ne lit plus ses textes, il lit ses « porte-plume »
Quand ce n’est pas le cas, c’est au ras du bitume
Qu’on reconnaît l’auteur des bons mots sarkosiens.
Comme nul n’est tenu de penser ce qu’il dit
Avoir un Président qui nomme un con, un con,
Voire connard parfois, c’est plutôt « pain béni »
Pour les bonnes gazettes, ces sacrés trublions.
Chez ces gens là, Monsieur, on ne caus’ pas, on lit
Les textes de ses scribes, qui doivent bien rigoler,
A rectifier le tir, des promesses passées.
S’il advenait un jour que la vox populi
Décide d’en finir avec ces prosaïques,
Ce serait pour le coup la nouvell’ République.
Jean-Charles Theillac
9 mai 2008